Chefferie Ndoh-Djuttittsa LA SUCCESSION DÉTOURNÉE de feu Son Excellence Jean MELAGA, ancien Ambassadeur du Cameroun en République Fédérale d'Allemagne et ancien Chef du village Ndoh-Djuttittsa

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  • Rédigé Par Adjahoung    


Depuis 3 ans et 6 mois, privée de testament et de toute information sur la liquidation de la succession de mon feu père


 Mon père décède le 22 Mars 2018, en laissant une veuve et quatre enfants, dont moi, étant la seule fille. Aujourd'hui, nous sommes le 30 Octobre 2021, soit plus de 3 ans et 6 mois après sa mort, et autant d'années que ma mère et mes frères me refusent l'accès au testament de mon feu père, ainsi que les comptes rendus des démarches effectuées pour liquider la succession, bloquant de fait l'entrée en possession de ma part d'héritage. ????UNE MISE À L'ÉCART PROGRESSIVE???? . Depuis qu'ils ont entrepris de s'approprier ma part dans la succession, ma mère l'Honorable Maah MELAGA Odette comme mes frères le Chef MELAGA DJUTITSA FODOH TOUNI III Jean-Paul, Kueté MELAGA Serge et Sa'ah MELAGA NANDJOUNG Hervé ont œuvrer pour me mettre à distance. En remontant dans le temps, tout indique que cette mise à l'écart de ma personne était programmée depuis le décès de mon père. Effectivement, pendant la préparation de ses obsèques, tout ce que je réalisais était éteint ou réduit au silence. Par exemple, lorsque le Comité d'Organisation m'a demandé d'écrire un article sur mon père, je me suis mis à la tâche et dans l'article, j'y ai raconté sa naissance, ses études, sa passion du sport, la rencontre avec ma mère, les défis qui l'attendaient après avoir succédé à son père, et sa longue carrière de diplomate, dont son poste en Allemagne. Cet article a été inséré dans le livret des obsèques ; mais il est le seul qui ne porte ni signature ni photo. Ma mère, l'Honorable Maah MELAGA Odette et mon petit frère Jean-Paul devenu Chef par la suite, étaient aux commandes. C'est ainsi qu'ils ont retiré mon nom et ma photo de l'article. Un autre fait qui s'est déroulé pendant les obsèques : j'ai voulu loger mes personnes dans ma case de la Chefferie, celle que m'a laissé à son décès en 1990 la mère de mon père, la Reine Mère MAAHMEFODOH NKOUA et qui se trouve juste à côté du terrain qu'elle m'a légué. Mais ma mère m'apprend qu'elle y a entreposé ses sacs d'engrais. J'ai trouvé étrange que de tous les immenses espaces de la Chefferie, ma case soit le seul endroit qu'elle ai trouvé pour y ranger ses affaires, me bloquant d'office l'accès à ma propre case. J'ai rapidement compris qu'étant dans l'impossibilité de me chasser de ma case que je tiens de ma grand-mère paternelle MAAHMEFODOH NKOUA, elle a trouvé un moyen détourné pour arriver à ses fins. Par ce subterfuge, elle m'a alors donné l'impression d'écarter toute personne sur qui elle n'a pas d'emprise. D'ailleurs, un fait majeur viendra confirmer mon ressenti : juste après la sortie officielle du Laakam du Chef Jean-Paul MELAGA DJUTTITSA TOUNI III, une violente altercation a eu lieu entre ma mère et la matriarche de la famille, ma grand-mère par alliance, NANGAP SABINE appelé Ma'a Sabina, épouse Fodoh 1er. Elle est aujourd'hui la personne la plus âgée de la famille et a été une des femmes de mon grand-père paternel, NANDJOUNG MBEU DJUTITSA, FODOH TOUNI 1er. Une altercation pour un motif des plus ridicule : il s'agissait d'un panier de nourriture destiné au Chef qui avait été confié à Ma'a Sabina et dans lequel elle se serait servie. Ma mère s'est présentée devant sa case et l'a copieusement insulté. La querelle a dégénéré et il a fallu l'intervention d'une tierce personne pour qu'elles n'en viennent pas aux mains. Quelques semaines après cette altercation, ma grand-mère par alliance a fui la Chefferie et a trouvé asile à Douala, terrifiée face à ce qui de toute évidence, s'annonçait comme du harcèlement. Sa solitude et sa crainte étaient certainement intensifiées par le fait que toutes ses coépouses qui se soutenaient entre elles, l'avaient précédé La situation était particulièrement désolante : voici plus de 70 ans que mon grand-père paternel l'a prise pour épouse ; aujourd'hui, à son âge avancé, la voici contrainte de s'échapper de son cadre de vie, de ses repères, de tout ce qui faisait son environnement. Derrière ce panier de nourriture, l'enjeu était autre car ni le Chef, ni notre mère ne sont à un plat de nourriture près. C'était une occasion pour ma mère de saper son leadership de matriarche et d'affirmer son autorité à elle. Une évidence sautait aux yeux : ayant bloquer l'accès à ma propre case pour défaut d'emprise sur moi, et ayant contraint à la fuite aux moyens d'outrages la matriarche de la famille pour conflit de leadership, voici l'Honorable Maah MELAGA Odette qui a réussi à faire le vide de la Chefferie et à s'assurer ainsi le monopole, ayant désormais le contrôle sur tout, les personnes comme les lieux. Ma mise à l'écart de la Chefferie est devenue radicale dans la période qui a suivi les obsèques. Quelques jours après, le nouveau Chef, Sa Majesté MELAGA DJUTTITSA TOUNI Jean-Paul III, entré au Laakam, ainsi que Kueté MELAGA Serge et moi avons accompagné notre mère à l'hôpital parce qu'elle se sentait fatiguée. Pendant les obsèques, je logeais chez un oncle qui se trouve à deux pas de la Chefferie, avec une amie qui était venue m'assister. Comme elle avait déjà repris le chemin de retour dans son pays de résidence, j'ai donc préparé ce matin là mon petit sac pour la Chefferie. Ce soir là, nous quittons l'hôpital vers 20h00 avec le Chef. Notre mère étant restée à l'hôpital avec Kueté MELAGA Serge pour quelques jours de convalescence. En chemin, je demande au chauffeur de faire une halte de 2 mn pour que je récupère mon sac. A mon retour, j'ai la grande surprise de constater que la voiture a disparu. Je la retrouve garée à la chefferie et je comprends que le Chef a donné l'ordre au chauffeur de me laisser sur place. Il s'était déjà installé dans sa chambre et avait pris soin de verrouiller toutes les portes de la Chefferie, de sorte que je ne puisse y entrer. J'ai appelé le Chef qui n'a pas décroché. J'ai alors joint Kueté Serge qui a donné raison au Chef au motif que le matin, en partant à l'hôpital, je n'ai pas informé que je retournais à la Chefferie. Encore une explication abracadabresque dénuée de tout bon sens. Les quelques personnes de la famille qui ont été au courant comme ma mère, n'ont pas été indigné. D'ailleurs, dans cette entreprise de mise à l'écart de la Chefferie, c'est à se demander s'ils ne se sont pas répartis les rôles : charge à ma mère de m'empêcher d'accéder à ma case à la Chefferie, charge au Chef de trouver une occasion de me chasser du Palais. Suite à son outrage, Sa Majesté ne s'est jamais excusé de m'avoir mise à la porte du Palais que notre père a construit et bien au contraire, il a continué à manifester arrogance et dédain, avec l'assurance de celui qui se croît être en situation de force et de pouvoir. Nous n'avons aucune nouvelle l'un de l'autre depuis cet acte de méchanceté gratuit. J'ai pris acte de ma mise à la porte et je n'ai plus jamais remis les pieds à la Chefferie. Cet événement m'a troublé à plus d'un titre car on attend d'un Chef certaines qualités comme celle de rassembler, mais certainement pas d'opprimer. Après ma mise à l'écart, les nouvelles que j'avais de la Chefferie étaient également troublantes : ma mère avait organisé une réunion familiale élargie au cours de laquelle elle avait distribué des objets [queue de cheval, vêtement, chapeau et autres] ayant appartenus à mon père. Mes frères étaient à cette réunion. Personne ne m'en a tenu informé : ni eux, ni ma mère. Encore une énième mise à l'écart. D'ailleurs, ils m'evitaient depuis, n'osant plus soutenir mon regard. Personne n'est à l'aise devant sa victime ????MISE À JOUR DES MANŒUVRES FRAUDULEUSES???? Parce que très simple de nature, je ne pouvais pas imaginer que cette méchanceté n'était qu'un avant-goût d'un plan beaucoup plus cruel. Comment pouvais-je concevoir que ma mère et mes frères étaient en train de me priver d'un droit absolu ? Celui d'hériter d'une partie des biens de mon défunt père. Je ne pouvais pas l'imaginer : c'est pourquoi, faisant suite à leurs demandes pour régler la succession, je leur envoyais régulièrement et naïvement ma CNI légalisée accompagné d'une lettre de procuration. Ayant compris entre temps que j'avais été flouée et que la liquidation de la succession de mon père se déroulait dans l'opacité la plus totale, je réfléchissais à quelle action entreprendre lorsque le 20 juillet dernier, (il y a de cela 3 mois), mon frère aîné Kueté MELAGA Serge m'envoie sur WhatsApp un voice dans lequel il m'informe que notre père avait un terrain à Kribi et qu'il a trouvé preneur. Il ajoute que ma mère, mes frères et moi devons se rendre à Kribi pour signer l'acte de vente devant notaire, mais qu'auparavant, je dois *envoyer ma CNI par WhatsApp*. Dans ses propos, je comprends clairement que ce qui importe à ses yeux, c'est ma CNI. Son impatience est dû au fait que la date de validité de mon ancienne CNI a expiré et qu'il lui faut impérativement la nouvelle pour pouvoir finaliser la vente du terrain de Kribi et ... probablement d'autres transactions ? Je lui fais observer que depuis le décès de notre père, des procurations me sont régulièrement demandées, ainsi que ma CNI, mais sans que jamais j'ai le moindre retour des démarches engagées. Je l'informe que je n'enverrai plus ni procurations, ni CNI tant que je n'aurai pas une copie du testament et du jugement d'hérédité. C'est alors qu'il m'envoie d'autres *voices au ton clairement confus et embarrassé* dans lesquels il se contredit : il affirme en effet dans un premier temps et au moins à deux reprises qu'il a une copie du jugement d'hérédité. Puis, prenant conscience de la portée de son aveu, il se dénie dans la minute qui suit et prétend cette fois qu'il _a seulement vu_ le jugement d'hérédité _en passant_, ajoutant qu'il n'accorde pas d'importance au document, m'incitant par ce moyen, à ne pas réclamer ledit document. Poursuivant dans la duplicité, il tente de minimiser la portée des multiples procurations que je leur ai envoyé, en essayant de me rassurer qu'aucune transaction (cession de créance, location, vente...etc) ne pourra être réalisé sans mon accord alors que précisément, *la procuration a pour but de remplacer en lieux et place, avec délégation de signature*. Des doutes me sont également venues quant à la raison qui m'a été donné pour me soutirer ma nouvelle CNI, à savoir la vente du terrain de Kribi. Mon frère Kueté MELAGA Serge dit, dans un de ses voice, ne pas avoir connaissance des dispositions du testament. Donc à priori, il ne sait pas à qui le terrain de Kribi a été légué. Mais parallèlement, il entreprend des démarches pour le vendre. Comment peut-on entreprendre la vente d'un terrain sans savoir à qui il appartient et sans en avoir discuté initialement le prix avec le ou les propriétaires ? Assez troublant ... Toujours ce 20 juillet 2021, quelques temps après les échanges avec mon frère Kueté Serge, ma mère m'envoie un message sur WhatsApp, me reprochant d'exiger désormais une copie du testament et du jugement d'hérédité. Selon ses propres termes, c'est _*" faire des complications "*_. Je sens également la même impatience et crispation que j'ai vu chez mon frère Kueté MELAGA Serge du fait de l'attente de ma nouvelle CNI. Je lui rappelle que jamais elle ne m'a envoyé le moindre compte rendu des différentes démarches pour la liquidation de la succession, comme lorsqu'elle s'est rendue à l'étranger pour les comptes bancaires de mon père en Allemagne et en France. Elle m'informe juste qu'elle est administratrice des biens, puis m'envoie uniquement la dernière page du jugement d'hérédité ; *_l'intégralité du document_* dit-elle, *_est volumineux_* pour être envoyé sur WhatsApp. En plus de cette volte-face, elle ne dit toujours aucun mot sur le testament. Je lui reformule ma demande qui est la même que celle adressée à Kueté MELAGA Serge : j'attends une copie du testament et du jugement d'hérédité. ????REFUS CATÉGORIQUE ET RÉPÉTÉ DE ME REMETTRE LE TESTAMENT ET LE JUGEMENT D'HÉRÉDITÉ???? *Plus de 3 mois ont passées depuis ces échanges du 20 juillet entre ma mère et mon frère Kueté MELAGA Serge : ma demande est restée lettre morte*. Ma mère et mes frères refusent catégoriquement de me remettre le testament, le jugement d'hérédité mais aussi le compte rendu de tout ce qui a été entrepris pour la liquidation de la succession. Pendant cet intervalle, et pour essayer une énième fois de me soutirer ma nouvelle CNI, ma mère m'envoie une convocation pour une réunion familiale le 11 Septembre dernier avec pour objet (je cite) : _*"la lecture du testament et le vote portant sur la vente du terrain de Kribi"*_. Le ridicule de cette convocation, 3 ans et 6 mois après le décès de mon père ne m'a pas échappé : il n'est pas question de me remettre le testament mais de _le lire_. La question du vote de la vente du terrain de Kribi a quant à elle, un seul objectif : il s'agit de me mettre en minorité sur une question que ma mère et mes frères ont eu le loisir de se projeter depuis 3 ans et 6 mois. Mais en réalité, l'objectif de cette convocation au village a un autre but : il s'agit de *me soutirer ma nouvelle CNI*. En fixant la convocation à Yaoundé, ma ville de résidence, c'était risqué pour eux : je pourrai me déplacer sans ma CNI, comme cela peut arriver. Alors qu'en fixant la réunion à la Chefferie Ndoh-Djuttittsa, située dans une région différente de celle de Yaoundé, ils ont l'assurance que je viendrai automatiquement avec ma pièce d'identité et donc, ils pourront me l'arracher de force s'il le faut. Flairant le coup, je n'ai naturellement pas mis mes pieds au village. * * * *Le testament et le jugement d'hérédité sont des pièces de nature à confondre ma mère et mes frères dans leur escroquerie* quant au règlement de la succession de mon feu père; d'où leur refus catégorique et répété de me remettre ces pièces à charge. Il y a un temps pour observer et un temps pour dénoncer. Aujourd'hui, après avoir fait preuve de patience pendant 3 ans et 6 mois, le moment est venu de dénoncer ce complot familial entrepris dans le but de s'accaparer ma part d'héritage. Moi qui vous écrit aujourd'hui, je ne réclame rien, je ne demande rien. Je m'interroge : en tant que la fille unique du défunt FODOH II Jean, et mieux, en tant que Maahmefodoh, sa mère, est-il normal qu'on m'exclu de sa succession et de la gestion de celle-ci ? N'est-ce pas là ouvrir la porte à des malédictions sans fin ? C'est la raison pour laquelle je prends à témoin le village Ndoh-Djuttittsa et tout le groupement Bafou. Car j'ai peur que mon Père se retourne dans sa tombe et que le règne de mon frère commence par un péché inexpiable.

 Par Linda MELAGA Yaoundé, le 30 Octobre 2021 _NB : en pièces jointes, deux voices de mon frère Kueté MELAGA Serge et un écrit de ma mère, l'Honorable Maah MELAGA Odette [format PDF]

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