Dans le secteur des taximens, les taxis sont contraints de perdre deux places pour respecter les prescriptions gouvernementales

C'était devenue une tradition, la surcharge dans les taxis à Yaoundé pourtant interdite par la réglementation en vigueur. Avec l'avènement du Corona Virus, le gouvernement a instruit la réduction du nombre de clients à trois dans les taxis de ville. Une mauvaise nouvelle pour les taximens qui créent au blocus dans l'exercice leur fonction. Pour eux, c'est une véritable saison blanche et sèche qu'ils traversent. La pandémie qui impose son respect dans tous les secteurs d'activités semble être plus sévère dans le secteur de transport.

Chez les taximens de Yaoundé, la recette journalière qui était de dix mille FCFA ne s'obtient plus. Ce pendant, il faut batailler avec acharnement pour couvrir une recette journalière de cinq mille FCFA. Ce qui cause énormément un manque à gagner chez les responsables de taxis, et beaucoup sont tenus de mettre fin à leurs activités.

C'est cet abandon en cascade de l'activité par les patrons d'hier qui est à l'origine d'un chômage aiguë dans le secteur où tout tourne au ralenti.

À Yaoundé, Corona Virus dicte sa loi et aucun secteur n'est à l'abri. Aux populations de la cité capitale de respecter les règles barrières pour tordre le cou à cette pandémie dont les conséquences sont déjà énormes.

Ermann Roméo à Yaoundé pour www.menouactuweb.com