Face aux recommandations du maire de libérer les routes devant être aménagées dès ce vendredi 12 janvier 2024, notamment l'espace occupé par les camionneurs de sable dans la ville de Dschang ,

 ces derniers disent ne pas comprendre la décision de la mairie de Dschang qui, d'après eux, n'a pas respecté ses engagements et ses promesses faites en 2023.

Les camionneurs s'offusquent précisément de l'espace où il leur est demandé de se recaser, en l'occurrence l'ancien site "Edock Eter". Un espace qui se présente comme dangereux à la fois pour ces conducteurs d'engins et les populations riveraines.  

En effet, la dangerosité de la voie menant au site en question et le  non-respect des engagements pris par la mairie, seraient à l'origine de cette contestation.  

D'après ces camionneurs, la commune avait pourtant pris l'engagement au début de l'année 2023, d'électrifier le site de recasement ( Edock Eter), d'y construire une barrière de sécurité, et de réfectionner complètement les deux ponts du quartier Ngui, situés sur le corridor qui y mène.

L'étroitesse de cette "route du lycée technique" où se côtoient chaque jour élèves, lycéens et étudiants de l'ENIEG, sans oublier les conducteurs d'engins à deux roues est présentée comme un réel danger par les camionneurs.

La mairie avait annoncé l'aménagement complet de ce tronçon pour une activité plus sereine et sécurisée des camionneurs de ce côté. Il était principalement question pour l'autorité communale, d'agrandir les voies et latériser la chaussée, pour permettre aux camionneurs d'exercer en toute quiétude, rappellent ces chauffeurs camions. Chose qui n'a jusqu'à présent pas été réalisée, déplorent les commerçants de sable.

Une situation qui laisse peser le doute sur les réelles intentions de la municipalité de Dschang et la mandature des défis, d'engager les travaux d'entretien routier sur le corridor du lieu dit camp camion, ce vendredi 12 janvier tel qu'annoncé par un communiqué municipal datant du 10 janvier 2024. Voilà donc cette mandature face à un nouveau défi.

Cyrille De Fopossi pour le journal citoyen MenouActu