Dschang : Quand la police municipale s’érige en police d’Etat

  • Ajouter le 22/03/17
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  • Rédigé Par MenouActu    


Il ne se passe plus un seul jour dans la ville de Dschang sans que la police municipale ne s’illustre par des actes plus ou moins insolites à l’égard des usagers de la route en leurs différents titres et grades.


Le dernier à avoir fait les frais du caporalisme de ces bidasses d’un genre nouveau est le proviseur du Lycée de Fonakeukeu. C’est dans un élan dénué de tout respect de la réglementation en vigueur que les éléments de la police municipale de Dschang soumettent les usagers de la route à toutes sortes de sévices. Ici, ce sont des excès qui sont lancées à l’emporte-pièce ; là-bas c’est un pneu qui reçoit la visite inopinée d’un sabot sans raison ni motif valables. C’est à croire que la police municipale de Dschang brille beaucoup plus par la promotion de la liberté d’indifférence que par la lutte contre le désordre urbain. Quand la police municipale de Dschang s’érige en police d’Etat, même le commissaire central de la ville de Dschang, pour ne pas parler de ses éléments, est prié d’aller se faire voir ailleurs. C’est dans un esprit suffisamment violent et emprunt du manque de considération d’autrui que les protégés de SOPGWI, qui n’est pas moins blâmable, interpellent les usagers de la route et leur infligent des contraventions dont eux seuls maîtrisent les origines. Vous venez d’avoir une crevaison et votre souci c’est de remédier à ce problème, ils font irruption et vous posent juste les sabots en vous précisant à toutes fins utiles que vous devez leur donner 25.000 Francs, lance furieusement un usager de la route qui a subi les prouesses insolites de la nouvelle police camerounaise affectée à la Commune de Dschang. Le plus inquiétant dans cette situation c’est le non-respect du territoire de compétence couplé à d’interminables chasses à l’homme qui donnent parfois froid dans le dos tant il est vrai que de nombreuses vies humaines peuvent ainsi être sacrifiées sur l’autel de l’inconscient collectif de ces personnes qui doivent honneur et fidélité au super maire de Dschang.

Si de sources bien introduites la police municipale devrait plutôt lutter contre le désordre urbain et autres stationnements abusifs, il reste à se demander comment c’est encore celle de Dschang qui provoque le désordre dans cette ville, encourage le "racolage" au nom des piécettes et autres capsules de bières quand les promotions font le bonheur des disciples de Bacchus. Vivement que de telles incongruités cessent et qu’un retour à l’orthodoxie soit observé pour éviter de voir davantage de situations qui, loin de frustrer, imposent des moments de sérieuses réflexions sur le devenir de ces agents d’une idiotie légendaire à ceux qui ont encore un soupçon de conscience de réflexion. Un usager suffisamment remonté cet après-midi du Mardi 21 Mars 2107 n’a pas manqué de souligner qu’"une fois le caporalisme issu de cette érection mensongère en police d’Etat fini, nous nous reverrons et là on saura qui est le vrai policier."

La sagesse africaine nous apprend qu’on ne peut pas couper la main qui porte la nourriture à la bouche, alors on peut juste se dire comprenne qui pourra.

Guy Paulin MBATCHOU

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