- Ajouter le 29/08/20
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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
- Mis a jour 29/08/20 à 17:33
La recrudescence de l’insécurité dans cette ville universitaire ne parvient toujours pas à être maîtrisée par les fins limiers de la police qui n’ont aucun véhicule à leur disposition pour réagir promptement aux multiples appels de détresse des population
La faute à l’élite qui dort paisiblement sur ses lauriers alors que le véhicule de service jadis offert par l'État poursuit paisiblement sa marche vers l’enfer.
C’est un véhicule grabataire abritant désormais des reptiles et suffisamment de mousse qui se prête à la curiosité des usagers du commissariat central de la ville de Dschang. Un véhicule dont la dernière cure de jouvence remonte certainement à l’époque de Mathusalem et qui attend désespérément son remplaçant, non sans se poser une pléthore de questions.
On est bien en droit de se demander si la malédiction n’a pas élu domicile au sein de l’élite de la Menoua en général, et singulièrement celle de Dschang qui brille par une léthargie presque compréhensible pour ceux qui ne s’intéressent que de loin aux joutes politiques et politistes. Les populations sont abandonnées à leur sort au moment même où elles ont le plus besoin du coup de main de leur élite et des élus locaux pour que leur sécurité et celle de leurs biens soient assurées. Ce sont au total quatre unités de police qui attendent, et le commissariat central en premier, que la manne puisse tomber du ciel afin de permettre au personnel d’intervenir promptement lorsque le besoin se fait sentir. On a vu une élite offrir des unités mobiles d’intervention, des forages, des défibrillateurs et un scanner à l’hôpital de district de la ville pour pallier à certains manquements. Et si les autres lui emboîtaient le pas ? Et si cette élite jetait un regard compatissant sur les différents postes de police de la ville ? Est-ce Étienne Sonkin qui reviendra ressusciter le véhicule qu’il avait offert lorsqu’il était alors maire de la ville ? Que fait l’élite pour ne pas appuyer les différentes correspondances adressées au Délégué Général à la Sûreté Nationale à cet effet ?
Tenez le dernier en date, ce pickup qui servait encore de véhicule d'intervention en même temps de service pour le commissaire central à 13 ans d'âge et est agonisant depuis 5 ans, garé définitivement depuis 6 mois.
On aura beau crié sur les éléments de la police de Dschang qu’elle ne pourra vraiment rien faire si rien n’est fait par l’élite pour sortir ce corps de métier de la logique piétonne en dotant les différents postes d’un véhicule devant booster les interventions. Si rien n’est fait, l’insécurité continuera à faire son bonhomme de chemin dans la ville de Dschang, au grand dam des populations qui scandent pourtant, pour maudire la police, que « À cœur vaillant, rien d’impossible » ce qui, à tout prendre est vrai, même s’il faut reconnaître qu’à l’impossible, nul n’est tenu.
Guy Paulin Mbatchou, SM pour www.menouactuweb.com