Dschang, jadis cité paisible au climat doux et réputée pour sa vie estudiantine, sombre aujourd'hui dans une insalubrité alarmante.

Des quartiers comme Tchoualé, Ngui ou Lefock sont submergés par les ordures. Les bacs débordent, les trottoirs sont envahis, et les odeurs nauséabondes rendent la ville irrespirable.

Où est passée la mairie ?

Les opérations de ramassage des ordures se font rares. Pourtant, les citoyens payaient leurs impôts. En retour, ils méritent au minimum un cadre de vie saine. Ce n'est pas un luxe, mais un impératif de santé publique.

Pendant que le maire Jacquis Gabriel Kemleu vante les projets d'infrastructure comme la falaise de Dschang, la ville croule sous les déchets. Où sont les adjoints pour s'occuper de cette urgence environnementale ?

Une menace sanitaire

Rats, moustiques, maladies… Le chaos sanitaire est total. Même l'hôpital régional est encerclé par les immondices. Comment une ville universitaire peut-elle en arriver là ?

Des citoyens abandonnés

Face à l'inaction municipale, des habitants – parfois des pasteurs avec leurs fidèles – ramassent eux-mêmes les ordures, sans protection. Une scène choquante, symbole d'un profond abandon.

L'écologie sacrifiée

Dschang se veut vitrine du développement durable, mais ses rues sont jonchées de plastique et ses rivières deviennent des dépotoirs. Quelle image pour une ville censée accueillir étudiants, chercheurs et touristes ?

Un appel à l'action

Il est urgent que la mairie se ressaisisse. Les projets à long terme ne peuvent justifier l'oubli des besoins quotidiens. Ramasser les ordures, c'est respecter les citoyens. C'est aussi faire son travail.

Par Blaise Etongtek pour le journal citoyen Menouactu