À l'initiative d’Antoine Takafo, les jeunes de sa localité sont sortir en grand nombre hier mercredi pour des travaux d’entretien routier sur l’axe reliant le centre urbain aux groupements Fotetsa- Fongo-Ndeng-FossongWentcheng et Fondonera.

Abandonnées à leurs propres sorts depuis des décennies, les populations de la périphérie de Dschang côté F4 en cette période de pluie payent le prix de l’état piteux de ses routes. À la tombée d’une moindre pluie il faut être un spécialiste à moto tout comme  à pied pour braver ce chemin de croix  que d'aucuns qualifient d’un véritable parcours de combattant. Cet axe qui s’étend sur une distance de 4 km si vous deviez vous arrêter à Fotetsa, à 7 km pour FongoNdeng, à 14 km de Fossongwentcheng puis à 18 km pour Fondonera ou si vous deviez continuer dans la région du Sud-ouest en passant par le département du Lebialem manque d’entretien de la part des pouvoirs publics encore moins de l’autorité municipale qui a compétence d’effectuer les travaux sur certaines routes.

Face à cette situation la jeunesse a  décidée de prendre le taureau par les cornes en initiant les journées d’investissement humain ainsi pour faciliter le trafic sur cette voie de communication. Autour d'Antoine Takafo, fils Fongondeng et leader du mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dans la zone, ils ont procédé au curage des caniveaux entre les groupements Fotetsa et FongoNdeng et ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin car dans une publication sur son compte Facebook l’initiateur annonce la pose de la latérite dès mercredi prochain soit une semaine après cette action salutaire.

Une attitude qui mérite d’être encouragée et qui épouse l’hypothèse selon laquelle ‘’ avant de demander ce que votre pays à fait pour vous ? Questionnez-vous sur ce que vous avez fait pour votre pays !

L’on se souvient que l’initiateur de ce projet de développement n’est pas à sa première action du genre, avant de séjourner à kondegui pour ses positions politiques l’année dernière il avait l’habitude de mobiliser les jeunes pour ce genre d’entretien.

Symaro Mebego pour www.menouactuweb.com