À bord de son véhicule de marque Fortuneur, le monarque du groupement Fondonera en partance pour son palais royal a été victime d'une agression de la part des hommes postés à l'entrée de la ville de Dschang venant de Douala.

Il était environ 19 heures, ce vendredi 3 Fevrier 2023,  alors que S.M Nteubou Djeudo Etienne Junior, gardien des traditions Fondonera se rendait dans son groupement quand une fois au contrôle mixte police-gendarmerie de Litieu sis au début de la falaise de Foréké-Dschang, le roi est interpellé, et il va s'arrêter  sans autre forme de procès. C'est un gendarme qui va alors s'approcher pour demander les pièces de la voiture, ainsi que les pièces personnelles du chauffeur. Il va obtempérer, et présenter les dossiers du véhicule, la carte nationale d'identité, le permis de conduire et autres. Malheureusement, son certificat de dépôt de la plaque d'immatriculation est expiré.  Le bonhomme sous un ton arrogant  et méprisant annoncera au roi   que son véhicule sera mis en fourrière, ceci dans l'optique de faire sauter quelques billets de banque des poches de ce dernier qui va par la suite s'expliquer sans succès. Après s'être présenté comme monarque, et qu'il revenait de son service, l'homme en tenue ne va pas vouloir entendre ça de cette oreille, va entrer dans une colère et agresser physiquement le chef supérieur du groupement Fondonera, mettant ainsi en péril voire traînant dans la boue la valeur culturelle de tout un peuple, non sans piétiner l'autorité de ce gardien de la tradition.  

Alertées, les populations et certains Fondonera de Dschang ont accouru sur le théâtre des opérations, non sans perpétrer des actes barbares. La circulation sera momentanément bloquée entre 19h et 23heures.

Les autorités administratives et sécuritaires seront par la suite saisies . Le préfet, en père de famille, renverra l'affaire à Lundi.

Mais il y a lieu de se demander pour qui se prenait cet agent des forces de sécurité pour porter la main sur un  citoyen encore moins gardien de tradition de tout un peule ? On se souvient que rien ne va dans le Noun pour une simple raison que les fils et filles Bamoun ne supportent pas le fait que le chef Tikar ait appelé leur roi ''mon fils''; acte que nous condamnons d'ailleurs. Ici un qui est censé protéger  tape sur tout un groupement. Vivement que lumière soit faite sur cette affaire pour que les auteurs de cet acte soient sévèrement punis.

Par Symaro Mebego pour le journal citoyen MenouActu