Foréké-Dschang : Le cimetière royal profané.

  • Ajouter le 10/03/23
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  • Rédigé Par MenouActu    


Des ossements humains à l'emporte pièce, des crânes émiettés, plusieurs tombes terrassées, le cimetière royal Foréké, situé à l'entrée de la Chefferie Supérieure est à genoux et méconnaissable.


Les tombes  de Nkenlifack Alain et Charlie Nkenlifack sont introuvables au cimetière familial. Plusieurs autres sont introuvables  ou recouvertes de terre. Un engin de terrassement est stationné au-dessus d'autres tombes.

 

Le mercredi 08 mars, alors que la journée dédiée à la femme se célébrait dans la ville de Dschang, les restes de Joséphine Nana Nkenlifack, fille de la Chefferie Supérieure Foréké subissaient un énième supplice, terassés par un engin. Enterrés sur l'espace dédié au caveau familial de cette Chefferie Supérieure, plusieurs corps ont été ainsi exhumés.


D'après l'entreprise chargée du terrassement, c'est la pluie qui s'est abattue ce mercredi sur la ville, qui a empêché la destruction de l'ensemble du cimetière.


Mis au courant de la situation, plusieurs membres de la famille royale, notamment sieur Nkenglifack Ghislain Victor-NGV et Rosalie Nkenlifack

vont se rendre très tôt ce matin du vendredi 10 Mars sur les lieux pour empêcher la poursuite des travaux.


Informé, le commandant de la brigade de recherches de Dschang et l'huissier de justice vont les rejoindre pour s'enquérir de la situation.


D'après les premières informations, l'ordre de mettre le cimetière royal sens dessus-dessous aurait été donné par le Chef Supérieur Foréké en personne. La famille royale, s'oppose à cette attitude qu'elle qualifie «d'indigne». Le Chef Supérieur pour l'instant ne s'est pas encore exprimé sur la question. C'est donc un feuilleton à suivre de près.


Au moment où nous mettons sous presse cet article, il est annoncé sur le site, les autorités de la ville notamment le sous préfet de Dschang et le préfet du département, tout comme le chef supérieur. Mais déjà, on note une bonne mobilisation de la famille royale.


Cyrille De Fopossi pour le journal citoyen MenouActu

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