Après avoir été promu le 1er janvier dernier, le gendarme major Emmanuel Fonkou s'est éteint ce jour.

C'est l'avenir de la gendarmerie nationale qui s'écrit au conditionnel avec la disparition de cette pépite originaire de la Menoua.

25 ans sonnés, Emmanuel Fonkou faisait déjà l'unanimité quand la faucheuse a décidé de changer les discours tenus pour glorifier son masochisme. C'est finalement sur l'axe de la mort (Douala-Yaoundé) que cet élément des forces de sécurité camerounaises issu de la cuvée 2015 va passer de vie à trépas, après avoir succombé à ses blessures.

Très réservé et d'une discrétion légendaire, Emmanuel Fonkou était le prototype de gendarmes que les siècles entiers fabriquent chichement en unique exemplaire.

Sa permission ne s'achèvera donc qu'au fond de sa tombe lorsque la terre qui l'a vue naître se refermera sur lui.

Si ses camarades sont sans voix, il reste que pour ceux qui l'ont connu durant ses six années de service, son décès représente une perte incommensurable pour son corps de métier.

En attendant que les honneurs dignes d'un soldat de son rang lui soient rendus, la compagnie de gendarmerie de Dschang est plongée dans l'émotion et la consternation.

Par GPM pour www.menouactuweb.com