Le 8 mars 2018 à Dschang aura été d’un apport particulier, notamment par le biais des activités riches d’enseignements qui ont précédé la journée de l’apothéose. Ne restent plus que des actes pour accompagner les discours et le tour sera joué.

La 33^e édition de la journée internationale de la femme qui vient de connaitre son terme aura établi une nette différence comparativement aux éditions antérieures à Dschang ; la parade à la place de fêtes de Dschang qui a été servi au public n’est que la partie visible de l’iceberg concernant le dénouement de cette célébration. Elle a été précédée par une série intense d’activités qui ont meublé les jours qui se sont tenues à différents endroits de la ville notamment des matchs de handball et football, des ateliers de formation sur les petits métiers pour tirer la femme de la dèche, ainsi que des campagne de sensibilisation qui visent à garantir le bien-être de la femme et son entourage. 

Pour faire preuve de ce que la leçon a été retenu, elles ont faire déguster à la place des fêtes de Dschang des paquets de confiture qu’elles ont concocté des connaissances acquises dans ces ateliers. « S’il pouvait être créée une usine moderne au niveau local pour vulgariser le produit, nous serons de femmes ‘‘gâtées’’ », nous lance l’une d’entre elles, visiblement satisfaite de la qualité du produit. Un exemple parmi tant d’autres que la femme Menoua entend implémenter ; mais malheureusement se heurte pour la majorité aux problèmes d’encadrement, d’accompagnement et de financement. La célébration du 8 Mars 2018 a de ce fait été une occasion pour elles de rééditer leur souhait. Tout en attendant l’accompagnement des pouvoirs publics pour les venir en appui dans leurs différents champs d’action, elles ont également pris l’engagement de s’investir pour que le partenariat soit. Leurs efforts ont en tout cas été récompensés à la place des fêtes sous les regards témoins de la foultitude venu communier avec les dames

Sans complexe aucun, les femmes, sapées comme jamais, ont surtout exprimé leur style au cours de la grande parade, avec en tête de file, la première dame du département de la Menoua, Mme Ebah Epse Balungeli. Des passages fort applaudis et accompagnés quelques fois des messages interpellateurs, invitant à tourner le dos à la discrimination, aux violences faites aux femmes, à la sous-scolarisation de la jeune fille, et surtout à se donner la main pour ensemble bâtir dans la mutualité des projets solides et convaincants pour des lendemains chanteurs dans la Menoua et partout au Cameroun. Elles se sont par la suite retrouvées à la salle des fêtes du bâtiment annexe de la Commune de Dschang pour sabrer avec les autorités de la ville le vin, à l’honneur de la mère de l’humanité.

TIOGO Kévin, MENOUACTU.COM