Après avoir constaté le mépris total du «jeudi propre» par certains commerçants et usagers de la ville touristique, la mairie a annoncé il y a quelques jours sur son compte facebook vouloir mener un combat contre les commerçants récidivistes.

Mais au delà du discours, quelle stratégie l'exécutif communal mettra sur pied pour combattre l'insalubrité ?

De manière précise, la mairie de Dschang déclare dans sa communication qu'elle « constate avec beaucoup de regret que plusieurs commerçants préfèrent fermer les boutiques le jeudi, rester à la  maison pour venir ouvrir à 10h» . De ce fait, elle invite les commerçants qui « s'adonnent à de telles pratiques à se conformer à la règle sous peine de sanctions». Une sortie jugée utile et nécessaire pour plus d'un, dans la mesure où la Commune de Dschang fait face depuis plusieurs mois à une insalubrité galopante. Mais l'on se souvient également avec certains observateurs que des déclarations du genre se sont déjà plusieurs fois répétées sous cet exécutif communal sans réel changement . Alors que faire?

Passer des paroles aux actes.

Il faut dire que les discours seuls ne pourraient mettre fin à une si vieille habitude. Au delà de ces discours, la mairie devrait, d'après plusieurs doyens d'âge de la Commune, passer de la parole à l'acte, sanctionner conséquemment pour redonner à Dschang sa propreté d'antan.

Un contrôle rigoureux et élargi

Et pourquoi ne pas étendre le contrôle dans les quartiers, les familles et les grands carrefours de la ville qui croupissent très souvent sous le poids de la négligence tant des populations que de la mairie elle-même ? C'est l'avis d'un autre riverain de la cité climatique.

 Une action qui pourrait être doublement bénéfique d'après lui dans la mesure où la mairie pourra effectivement contrôler le travail de ses agents sur le terrain et surveiller en même temps le comportement des commerçants et habitants récalcitrants.

Le constat effectué par la mairie est un pas louable qui montre qu'elle reconnait l'existence du phénomène. La persistance de celui-ci désormais dans la ville ne pourrait qu'être vu sous le prisme de l'incompétence ou de l'inefficacité d'action par les populations.

Par Cyrille De Fopossi pour le journal citoyen MenouActu