Johny Baleng : Dévalisés en plein jour par un gang de malfrats.

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  • Rédigé Par MenouActu    


  • Mis a jour 06/11/23 à 17:41

Le village Johny Baleng par Bafou dans la Commune de Nkong-zem, est depuis quelques mois le centre d'une curiosité avec des scènes presque hollywoodiennes. Des voleurs de chantiers, exerçant de jour au vu et au su de tout le monde. Dame Anouboussi, en a


 payé les frais il y a quelques jours, en voyant vider son chantier par un groupe d'inconnus.

La pratique est devenue monnaie courante dans ce petit village au point où, tout camion stationné aux abords d'un chantier devient suspect. Car c'est à l'aide de ces engins et en plein jour, que ces brigands d'un autre genre,  dévalisent et vident les chantiers sur les regards médusés et impuissants des habitants.


Madame Anouboussi,  plus connue sur le nom de Mamy Anouboussi, en sait quelque chose de ces seigneurs du vol, elle qui a vu son chantier s'arrêter brusquement, après une visite de ces hors la loi.


En date du samedi 04 Novembre, un camion arrive au chantier de dame Anouboussi. Des costauds gaillards sortient de l'engin, et se mettent à transporter parpaings, hourdis, poutrelles, métaux, blocs de coffrage et autres, sans aucune autre forme de procès.


Interrogé par le chef chantier, ces derniers vont répondre avec assurance, qu'ils ont été envoyés par le propriétaire du chantier, qui n'est personne d'autre que dame Anouboussi.


 Cette dernière n'étant pas présente, le chef chantier n'aura plus rien à dire que de constater sans le savoir le braquage du chantier dont il a la responsabilité.


Informée par après,  dame Anouboussi est scandalisée au point de crier << le vol recommence fort à Baleng ; des vrais gangsters professionnels>>.


Au regard du matériel transporté, ces escrocs auraient sûrement effectué plusieurs tours sur le chantier pour réussir à transporter près de 4000 hourdis, entraînant des pertes s'élevant à plus de trois  millions.  


Il demeure tout de même curieux de savoir que le chef chantier n'ait eu aucune présence d'esprit de faire une image ou une vidéo durant tout ce moment, et qu'aucun voisin ne sache quoi que ce soit à propos.  


Le phénomène aurait déjà également étendu ses tentacules dangereuses au quartier Mbeng, où le propriétaire d'un autre chantier, a lui également goûté au fruit amer de la malhonnêteté agissante.  


L'urgence d'une action coordonnée et décisive s'impose désormais à Johny Baleng, pour éradiquer cette <<gang-graine>> sociale grandissante.  


Cyrille De Fopossi pour le journal citoyen MenouActu

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