L'on se souvient que le projet de construction d'un stade olympique à Dschang a été présenté au conseil municipal de Dschang en 2016. Baudelaire Donfack était alors Maire à cette époque.

2020, alors que l'actuel maire est élu  avec un faible pourcentage de 3% par les populations de son Dschang natal, il baptise  son mandat sous le signe de «la mandature des défis».

Ceux qui n'avaient pas placé leur confiance au nouveau magistrat municipal, commence à regretter. Mais les regrets ne seront que de courtes durées. Car de quels défis parle t'on au juste ?  

Des tonnes de projets annoncés en grande pompe mais sur le terrain de l'action, rien de concret.

Un stade repensé et jamais engagé

Le projet du stade omnisport de Dschang est repensé pour devenir stade olympique de Tsinkop. D'annonces en annonces, maquette sur maquette, c'est le statut quo, rien ne semble bougé d'une seule ligne, pas une seule pierre posé. Pourtant les amoureux de la balle ronde et bien plus des autres sports ont aussitôt festoyer l'annonce de la réalisation de ce gigantesque projet qui devrait bénéficier de l'accompagnement de la banque des communes (Feicom), de la fédération camerounaise de football (Fecafoot) et de plusieurs partenaires étrangers.

Il faut désormais revenir à la réalité pour se rendre compte que le défi à relever semble  plus grand que la mandature des défis porté par l'actuel patron de la commune de Dschang. Car à la question de savoir où en est-on  avec ce fameux projet du stade olympique de Dschang, les réponses restent flou et imprécises .

Le stade olympique de Dschang n'est que la face visible de l'iceberg car, d'annonces en annonces, de déclarations en déclarations, la mandature des défis semble s'être  transformée en mandature des promesses. Et à deux ans de fin de mandat, rien ne certifie qu'une seule des nombreuses promesses sera tenue.

Par Symaro Mebego pour le journal citoyen Menouactu