Médias : Le laisser-aller s’installe dans la Menoua

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  • Rédigé Par MenouActu    


  • Mis a jour 04/12/17 à 6:47

Une chaine clandestine de pseudo- journalistes bénéficie de la protection du représentant du ministre Issa Tchiroma Bakary à Dschang.


Le dynamisme de cette génération sur les lieux d’événements est à saluer ; au moins l’information parvient aux populations qui sont la cible principale. Toutefois, comment s’y prennent –ils ces Hommes de médias pour remplir cette mission, qui sont-ils vraiment ? Quelle éthique ou déontologie ? Quelle image laissent-ils au passage ?  Autant d’interrogations  qui fusent çà et là suscitant des inquiétudes   sur le devenir du milieu de la presse dans ce département.  Rien à dire, l’assainissement du milieu de presse s’impose comme un impératif dans la Menoua ; Pourtant l’autorité en charge semble jouer à la Sourde oreille. Entre clandestinité, amateurisme et débrouillardise, la presse se meurt au jour le jour dans ce département  qui  pourtant, fait l’objet des attentions particulières vu  son histoire tumultueuse, son présent fort animé et ses projets futurs assez évocateurs. Tout ici est mêlé à tout. On ne sait plus qui est qui et qui fait quoi en ce sens. Qui a compétence d’exercer ? Sinon  quelles sont les conditions à remplir pour jouir en toute quiétude du plein droit d’exercer. Les textes législatifs et réglementaires régissant le secteur sont pourtant clairs et requièrent une stricte application.

Dans le Décret n°2000/158 du 03 avril 2000 fixant les conditions et modalités de création et d'exploitation des entreprises privées de communication audiovisuelle.  Article 8 : Les activités de communication audiovisuelle sont subordonnées à l’obtention d’une licence délivrée par arrêté du Ministre chargé de la communication, après avis motivé du Conseil National de la Communication. Le transport consiste en la mise en place et l’exploitation d’installations techniques d’acheminement des signaux de communication audiovisuelle par faisceau hertzien, câbles, satellites ou tout autre procédé technologique. La création et l’exploitation d’une entreprise privée de communication audiovisuelle consistent, en la mise en place par une personne physique ou morale, d’installations techniques de production, de transport ou de diffusion en vue de la mise à la disposition du public, en clair ou crypté, des programmes de radiodiffusion sonore ou de télévision, à des fins commerciales ou non. Les activités des réseaux de radio télédistribution consistant principalement, en la captation des émissions produites hors du territoire camerounais et leur mise à la disposition du public par câbles, fibres optiques, faisceaux hertziens, satellite ou tout autre procédé technologique, constituent des activités de communication audiovisuelle A l’Article 22 , on peut lire: La diffusion des émissions est effectuée à partir des sites approuvés par le Ministre chargé de la Communication, après avis du Conseil National de la Communication. Tout changement de site, ainsi que toute modification des caractéristiques techniques des équipements et des installations prévues dans le cahier de charges ne peut avoir lieu, sans l’accord préalable du Ministre chargé de la communication. Plus loin, il est indiqué que les décisions prises dans le cadre de l’alinéa (1) ci-dessus sont notifiées au titulaire de la licence et communiquées pour information, au Conseil National de la Communication. Toute modification non autorisée des conditions d’exploitation de la licence, entraîne une suspension immédiate de ladite licence.  Dans l’Article 52, il est précisé qu’en cas d’atteinte grave aux lois et règlements régissant le secteur de l’audiovisuel, le Ministre chargé de la communication peut, après avoir entendu les parties en cause, ordonner des mesures conservatoires en vue d’assurer l’ordre public et la protection des droits des autres opérateurs du secteur. La stricte application de ces textes apportera sans nul doute un souffle nouveau à ce noble secteur aujourd’hui assailli par des mains non formelles.

MenouActu.


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