Ouest : Le Gouverneur dit NON aux médicaments de la rue.

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  • Rédigé Par MenouActu    


  • Mis a jour 02/02/23 à 18:56

Interdiction formelle d'octroyer des espaces commerciaux dans les marchés aux vendeurs de médicaments.


Dans le cadre de la lutte contre la criminalité pharmaceutique, les instructions sont claires. La note est sortie ce 31 janvier 2023, adressée aux maires et préfets de la région de l'Ouest. Il s'agira donc pour ces derniers, de réquisitionner tous les espaces servant à la pratique de cette activité, jugée dangereuse pour la population.


La vérité demeure, le médicament de la rue nuit gravement à la santé, surtout qu'on ne connait ni sa source ni ses composantes. C'est l'activité par excellence des individus qui n'ont pas pu pousser dans les études pour les uns, et pour les autres, c'est allé de père en fils, tous se faisant affectueusement appeler Docta. Pour la plupart, cette vente illicite des médicaments est génératrice de revenus, ce qui favorise son expansion. Professionnels ou non, ces commerçants sont là, bien installés à tout coin de rue, dans les marchés, près des écoles, et même à proximité des hôpitaux.


Le Gouverneur rappelle que _les médicaments doivent être commercialisés exclusivement par les professionnels en la matière que sont les pharmaciens_». Cependant au milieu de ces vendeurs de la rue, certains ne sont pas des individus lambda.  On remarquera d'ailleurs que bon nombre de ces marchands sont des infirmiers d'état, formés dans des institutions spécialisées, mais qui n'ont pas pu être intégrés après leur formation.


Une formation  excessivement coûteuse, mais qui au final n'aura pas de rendu. Une iniquité flagrante.  Comment comprendre que sur des centaines d'individus formés au métier, seule la moitié ou les 3/4 sont intégrés. Que devient le reste ? À quel niveau feront-ils valoir leur savoir ?


Plus loin, il est à noter que la mise en application de ce communiqué conduira plusieurs citoyens au chômage, plusieurs familles à l'agonie, le contexte économique actuel n'étant déjà pas favorable. De quoi demander au Gouverneur de mettre un peu d'eau dans son vin.


Chavelie Ngoune pour le journal du citoyen MenouActu

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