À l'origine de cette rentrée scolaire au ralenti la peur des populations.

Les enlèvements en série des populations locales, les violences orchestrées par les voisins sécessionnistes du sud-ouest, ont sérieusement mis en mal le démarrage de l'école dans ces deux écoles de Fongo Tongo. On a noté la présence des enseignants, mais faible présence des élèves dans l'ensemble. Les deux écoles fortement sous la peur des menaces sécessionnistes sont l'école publique de Gap Atoguia et l'école publique de Tchouwa toutes deux frontalières avec Alou dans sud-ouest. Le mal commun de ces deux écoles est d'être à la frontière avec le département de Lebialem théâtre de la menace sécessionniste à répétition. Si dans la trentaine d'écoles de Fongo Tongo, la rentrée scolaire a été effective et même saluée, la situation n'a pas été la même dans ces deux établissements où l'on aura noté une grande timidité dès le premier jour de la rentrée. Sur le terrain dans ces établissements, le sous-préfet de Fongo Tongo a invité les populations à prendre leurs responsabilités et aux élèves de retourner dans les classes dès ce mardi.

Ermann Roméo Tsanou