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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
- Mis a jour 19/06/22 à 11:40
L'ancien enseignant de Geography au collège bilingue privé laïc de Santchou, corrompait les jeunes filles du dit établissement, en leur convainquant qu'avoir des rapports sexuels avec lui était la condition sine qua non pour la réussite de leurs examens
de fin d'année.
Charlatanisme et sexe
« Tu n'as pas échoué l'année passée ? Je viens encore de voir que même cette année ça ne sera pas bon, sauf si tu fais quelque chose »
Tel est en quelques mots, l'appât lancé par sieur Fogap contre ses jeunes victimes.
Le choix n'est pas hasardeux; la préférence de ce dernier est portée sur des jeunes filles ayant échoué à leurs examens par le passé.
Et lorsque vous avez l'air intéressé, l'enseignant continue ainsi « Ce que je vais te dire, tu ne dois le dire à personne pour que ça marche. J'ai vu dans un rêve que tu as encore échoué. Il faut urgemment faire quelque chose avant que tu composes; tu sais que mes visions ne me trompent jamais» .
Et à la question de ses victimes de savoir que faut-il faire, l'enseignant déclare « Tu dois coucher avec moi 4, ou 6 fois pour que tout se passe bien» . Le chiffre dépend certainement du degré d'appétit de l'homme face à ses victimes. Et devant le grand étonnement de des élèves, Augustin Fogap sort du grand art « Je t'ai déjà demandé le sex un jour? Alors à toi de voir».
Certaines des victimes dans l'ignorance, et face au désir d'obtenir leurs examens, vont finir par céder à l'homme qui va ainsi assouvir ses désir sexuels dans ses appartements la nuit tombée.
Suite aux multiples plaintes parentales et de certains élèves, l'enseignant va tout d'abord présenter une lettre d'excuse le 28/ 08/ 2020.
Un récidiviste
Les vielles habitudes ayant la peau dure, ce dernier va une fois de plus tomber dans ses travers. Convoqué au conseil de discipline par l'administration de l'établissement, il va refusé de se présenter.
Contacté par MenouActu, l'enseignant va déclarer: « Je n'ai jamais forcé l'une de ces filles à avoir du sexe avec moi », avant de raccrocher et bloquer le numéro. Une façon pour ce dernier de dire que l'acte était consenti et volontaire.
Dans un contexte marqué par de nombreuses déviances en milieu scolaire, les autorités judiciaires devraient se saisir du dossier et agir conséquemment.
Cyrille De Fopossi pour le journal citoyen MenouActu.
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