Santchou: la SODERIM sur le chemin de la résurrection ?

  • Ajouter le 14/10/20
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  • Rédigé Par MenouActu    


  • Mis a jour 14/10/20 à 13:44

Dépourvue de ses boyaux et laissé pour compte, la Société de Développement de la Riziculture dans la plaine des Mbo’o qui ne répond plus que de vestiges pourra enfin être restaurée.


En tout cas, c’est ce que laissent croire les raisons d’une récente descente d’une équipe de parlementaires sur le site de cette ferme dont la fermeture remonte aujourd’hui à plus de 26 ans.

Créée dans la décennie 70-80, la structure agro-industrielle qui s’était donné pour mission l’amélioration de la production nationale du riz et la lutte contre le chômage implantée dans l’arrondissement de Santchou ne sert plus aujourd’hui que de refuge aux animaux de tout acabit. Désormais plongée dans les hautes herbes, l’entreprise a définitivement fermé les portes créant un vide considérable en ce qui concerne l’industrie locale pour la production et la transformation de cette denrée fort prisée sur l’échiquier national voire sous-régional.    

Près de 30 ans après, la SODERIM peut-elle espérer une probable résurrection ? Le peu de crédit qui peut être accordé à cette interrogation tient du fait d’une récente descente sur le site de la défunte SODERIM d’une équipe des parlementaires de la Menoua. Ces élus du peuple, avons-nous appris des sources dignes de foi sont allés voir ce qui reste de vestige de cette structure qui était portant promis à un bel avenir. Peut-être pourront-ils, ces parlementaires plaider pour la cause afin que l’entreprise puisse renaitre de ses cendres. L’on ne veut surtout pas croire que leur venue sur leur site n’est qu’une descente de trop comme celle des différentes délégations ministérielles qui se sont succédés par le passé sur les lieux et dont la suite est restée lettre morte à ce jour. 

La ferme de production de cette matière a définitivement fermé boutique en 1994 pour cause de ruine. Pourtant la seule véritable entreprise de la localité qui employait une bonne frange de la population locale, contribuant de facto à l’essor de l’activité économique locale. L’époque de la belle et prospère SOERIM pour ces populations n’est plus que triste et lointain souvenir qui ronge ses ex-employés pour la plupart tournés vers la « débrouillardise » : une question de survie !

Entre temps, le Cameroun poursuit de belle les importations de riz à des centaines de milliards par an ; allez savoir les prix sur les comptoirs dans les marchés, avec des hausses du jour au lendemain.

Par Jkt pour www.menouactuweb.com

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