Malgré quelques incompréhensions qui dominent l'actualité de ce village du groupement Bafou, le chef resté au la'akam continue de recevoir des dignitaires les bénédictions pour sa première apparition triomphale à la place publique.

Il n'est pas question ici de défier l'autorité de l'État, encore moins un bras de fer entre le jeune chef et sa population mais une étape fatidique qui marque la fin de la période d'initiation d'un chef précédemment désigné et arrêté après la disparition de son géniteur.

En pays bamiléké par exemple cette pratique est connue de tous. C'est un événement à la fois coutumier mais aussi festif. Ce jour-là tous les habitants se dirigent vers l'esplanade de la chefferie et parfois pour la plupart assistent une seule fois durant toute une vie.

Contrairement à ce que certains pensent le problème tsingbeu est résolu depuis fort longtemps déclare un notable de la cour royale de tsingbeu rencontré par notre reporter.

Vivement que les cérémonies programmées marquent effectivement la fin d'une guerre intitule entre les frères à fin que la paix revienne pour que les uns et autres conjuguent des forces pour construire le village qui a besoin de l'eau potable, de l'électricité, des écoles et bien plus pour le bien-être dès ses populations.

Par SM pour www.menouactuweb.com

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