Le flux des passagers dans les agences conditionne les tarifs ; la flambée s’en suit et la queue se poursuit devant les guichets.

Pas de répit en cette veille de rentrée scolaire pour  les acteurs du secteur du transport routier dans le département de la Menoua. Ils s'activent dans les agences de voyage pour accompagner, les passagers à 80% des élèves qui inondent les bus pour différentes destinations. Ils quittent soit la ville et les campagne pour rentrer dans les métropoles où ils font leurs études, soit ils reviennent des vacances après un, deux ou trois passe à prendre du bon temps ailleurs ou à se débrouiller dans les rues des cités urbaines pour se faire des sous afin de mieux préparer et d'aborder en toute quiétude la nouvelle année scolaire. Le soleil est alors au zénith pour les acteurs de la chaîne de transport. Les prix sont revus à la hausse dans les guichets ;  ceux colportant avec eux des bagages en paient le lourd tribut. Minimum 1000Fcfa pour que votre sac soit envoyé dans le car et va croissant plus les bagages ont du volume. « Normal, puisque c'est la période qui nous permet nous aussi de payer les frais et affaires de nos enfants pour l'école », lance Rigobert très préoccupé à faire acheminer des bagages. Aucun choix pour l'usager puisque les prix sont bien souvent homologués par toutes ces compagnies. « Les recettes passent facilement du simple au triple par rapport aux periodes ordinaires » poursuit-il. L'on décrie pendant la surcharge dont certains s'obstinent à pratiquer malgré les risques qu'ils en courent notamment les accidents de la route très récurent en ces mois sur nos axes routiers. La prudence y est alors vivement prescrite aux conducteurs pour qu'ils conduisent à bon port ces jeunes appelés à assurer la hausse relève dans tout secteur confondu.

La Rédaction.