- Ajouter le 03/10/17
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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
Un groupuscule de sécessionnistes venu d’une localité voisine a ce jour fait irruption dans cette partie du département de la Menoua pour des raisons qui ne sont plus un secret pour personne. Selon nos sources s’y effectuent depuis lors afin de parer à t
Le pire serait survenu si nul n’avait été l’intervention des éléments des forces de l’ordre et de maintien de la sécurité venus de Dschang ; en cette date du Dimanche 1er Octobre 2017, alors que les voix s’élèvent un peu de partout sur le territoire national pour dire NON aux sécessionnistes, ces pourfendeurs de l’unité nationale, du vivre-ensemble et de paix si chers à la nation Vert Rouge Jaune ; c’est au courant de la même journée qu’un groupe d’individus venus des localités voisines de Fongo-Tongo s’attaquent aux populations d’une partie de cet arrondissement, intimant l’ordre à ces dernières , selon nos sources sur place, « de libérer le territoire pour rejoindre le leur situé d’après les assaillants à plusieurs dizaines de kilomètres de cette zone frontalière entre la menoua et Lebialem»
Des dégâts matériels s’en sont découlés. Les éléments des forces de l’ordre sur place, vu leur nombre assez réduit faire recours à leurs collaborateurs de la ville de Dschang. Leur intervention permettra de restaurer l’ordre non sans faire des blessés et même pire à en croire nos indicateurs. Des patrouilles sont désormais régulières sur ce territoire pour assurer la sécurité des populations autochtones. Elles souhaitent voir un poste de sécurité établi sur la zone frontalière pour renforcer les équipes déjà sur place. Jointe au téléphone une autorité de cet arrondissement indiquent « que les populations vaquent à leurs occupations, bien qu’avec la peur au ventre ».
Par le passé, des affrontements sur ce même territoire frontalier entre Fongo-Tongo, Aloh et wabaney avaient déjà couté la vie à un citoyen ; du bétail avait également été emporté, les agriculteurs expropriés de leur terre et des maisons incendiées. Cette crise dite anglophone contribue à enfler le conflit dans cette zone où la cohésion et le vivre-ensemble sont en voie de disparition
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