Baisse de production, grande pourriture brune, destruction des plantes. Tel sont quelques dégâts majeurs causés par les ravageuses pluies qu'accompagnent d'impressionnantes inondations qui s'abattent dans le département du Nkam, région du littoral depuis

Jamais il n'a autant plu dans le Nkam et notamment dans l'arrondissement de Nkondjock. Des centaines de mètres cubes d'eaux déversées en quelques heures dans les forêts du littoral. Conséquence, les plantations de cacaoyères inondent en quelques heures.

Les planteurs sont ainsi forcés par les eaux d'abandonner les champs pour fuir, au risque de se voir emporter.

Mais cette fuite est le moindre mal car, plusieurs planteurs témoignent ' de la nouveauté du phénomène qu'ils observent avec stupéfaction.

« Depuis 40 ans que je suis planteurs ici, je n'ai jamais vu des inondations pareilles. Je suis dépassé. Les récoltes de cette année seront catastrophiques. Et voilà la rentrée qui approche. On envoie nos enfants à l'école comment ? Ils vont certainement venir faire le champs avec nous». Ainsi se lamente Dim Kong  Francois, planteur du village Molok.

Pour Sonzeu Rodrigue, un autre planteur de Nkondjock, « les pluies sont tellement tombées, qu'on est obligé de traiter nos plantations après seulement 10 jours. Mais où prendre l'argent pour avoir les fongicides ?  Les eaux ont remplies nos champs plusieurs fois. Le cacao est l'ennemi de l'eau. Un champs très humide n'a aucune chance de produire et nos champs sont couvert d'eaux tous les jours.».

C'est donc une situation chaotique pour les planteurs et les plantations. Les récoltes s'annoncent désastreuses du fait de la pourriture brune qui frappe les jeunes chérelles.

D'un autre côté, les  plantes sont elles aussi dévastées voir enlevées des sols par la puissance des eaux .

L'accompagnement du gouvernement par la distribution des fongicides, des herbicides et une hausse des prix du kilogramme  est plus que jamais sollicité.

Par Cyrille De Fopossi à Molok pour le Journal citoyen MenouActu

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