- Ajouter le 16/02/23
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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
Alors que personne ne l'attendait, la légende du tennis et de la musique camerounaise à rejoint la construction du football camerounais. Et Yannick veut commencer par le bas. L'élite de la Menoua peut-elle s'inspirer de cet exemple ?
Un projet sérieux
Yannick Noah est depuis le 12 février 2023, le nouveau PCA d'un club de football que quatre camerounais sur cinq ne connaissent pas le nom.
FC Vent d' Etoudi dans la région du Centre.
À peine nommé, la légende du tennis engage la professionnalisation de ce club de ligue régionale.
Une professionnalisation qui passe par le début de construction du principal stade d'entraînements de l'équipe. Une tribune de 2000 places, des vestiaires modernes, toilettes, parking, Yannick Noah veut apporter sa touche à l'élévation du football camerounais en commençant par le bas.
Et si l' Elite de la Menoua copiait le bon exemple
Après son élection à la tête de la fecafoot, Samuel Eto'o annonçait dans la foulée son désir d'offrir un stade moderne à Dschang, et sollicitait de ce fait à l'époque un espace pour le dit stade. On sait aujourd'hui que le dit projet est au poids mort, englué dans les embouteillages des querelles quand aux vrais propriétaires de l'espace choisi.
À côté de cet échec, on note l'incapacité ou le manque de volonté de la nombreuse élite de la Menoua d'offrir au principal stade de la région un stade digne de ce nom.
Aigle royal de la Menoua joue dans un stade empreinté par le cenajes. Lequel stade reste dans un état archaïque et impropre à toute préparation d'une équipe qui se veut professionnelle.
Les querelles politiques traditionnelles et leadership
L'élite politique de la Menoua semble à cet égard plus propice pour des batailles vaines et inutiles. Chacun voudrait voir son nom inscrit aux premières loges devant le nom de l'autre qu'il considère comme adversaire ou rival quand bien même ils sont du même bord politique.
Au final, les vrais batailles pour le développement de la Menoua, sont reléguées au second plan.
Cyrille De Fopossi pour le journal citoyen Menouactu
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