Après les démissions en cascades enregistrées ces derniers jours au FSNC à Maroua, c'est désormais avec la main sur le cœur, et les yeux rivés vers le ciel que le Maire de Maroua 2 devra continuer à gérer sa commune.

En effet, La commune de Maroua 2 aquise au FSNC à la majorité relative de 25 conseiller sur 35 se voit perdre 12 de ses conseillers dont 5 grand conseillers après la décision de démission collective publiée le vendredi dernier. Le FSNC dispose donc depuis hier seulement 13 conseillers sur sur 35 que compte la commune.

Quel risque court le FSNC ?

Le RDPC (avec 6 conseillers), grand perdant de l'élection municipale de février 2020 et qui n'a pas caché son grand envie de récupérer sa commune peut facilement profiter de ce désordre observé dans le FSNC.

En effet, si le RDPC arrive à constituer comme alliés les 12 démissionnaires du FSNC, il aura 18 conseillers municipaux au total et 6 grand conseillers  sur 10 que compte la commune. Ceci sans compter les 4 conseillers municipaux de l'ANDP(2) et UNDP(2).  

Imaginez donc un bloc de 22 conseillers municipaux dans cette commune face aux 13 conseillers du FSNC actuellement.???? Sinélé aura tout simplement chaud!

Il se verra entrain de gérer une commune avec une minorité. Et c'est très grave et risqué !!!

Très grave et risqué parceque si il commet la moindre faute, ses opposants ne manqueront pas l'occasion de convoquer une session extraordinaire avec le doyen d'âge  Issa Balarabe  pour demander sa destitution pure et simple.

Ce que je pense:

 " Derrière cette démission se cache un  grand échec politique des responsables du FSNC à Maroua.  Ils devraient pas accepter de perdre jusqu'à 12 conseillers municipaux d'un coup! . En politique tout à une solution. On ne chemine pas toujours avec ses amis en politique, l'essentiel c'est converger vers les mêmes intérêts même si on s'aime pas. Aujourd'hui c'est le parti qui perd. J'imagine la colère de Tchiroma en ce moment. Lui qui a dépensé des millions pour avoir sa commune et qui se trouve à présent avec 13 conseillers."

Bachirou HB, Observateur De la société civile.