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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
L'éducation de seconde génération pour stimuler le génie chez l'apprenant et favoriser une réelle implication de ce dernier dans son processus d'acquisition de connaissance.
Substance de la sectorielle des chefs d'établissements du 13 septembre dernier qui a permis de plancher sur trois autres piliers chers à la nation que sont le bilinguisme, le multiculturalisme et le vivre vivre-ensemble.
Des aspects assez évocateurs qui ont constitué la toile de fond de la leçon inaugurale conjointement présentée par Jean Baptiste Tchuedem et Dr Mepah, ce mercredi 13 Septembre 2017 a l'AFC de Dschang; c'était lors de la de la traditionnelle sectorielle des chefs d'établissements d’enseignements secondaires de la Menoua placée sous le haut patronage du patron des enseignements secondaires du même département, le délégué NKENFACK. D’entrée jeu, les performances des établissements sont évoquées et des diplômes d’honneur remis au responsables d’établissements selon les statistiques enregistrées.
La présentation des nouveaux venus dans le corps est également faite. Place à la leçon inaugurale ; les motifs de son dénouement sont bien évidemment des thèmes qui riment avec l’actualité : le bilinguisme, le multiculturalisme et le vivre vivre-ensemble et la professionnalisation des enseignements. Des concepts clés sur lesquels les orateurs s’étaleront sur près de 40 minutes. « Prescrire des enseignements de seconde génération traduit implicitement que certaines méthodes pédagogiques appliquées dans nos lycées et collèges relèvent encore de la première génération ; or cette génération démodée n’est ni créative ni productive puisqu’elle est essentiellement tournée à la théorie et inculque des savoirs aux apprenants », pour cela l’approche par compétence est une voie sollicitée pour arrimer les enseignements aux enjeux de la modernisation « puisqu’elle mobilise des compétences en vue de créer, de transformer et de produire de bien susceptible de résoudre des problèmes de l’existence humaine», précisait M. Jean Baptiste Tchuedem.
La professionnalisation serait alors l’équation qui, si elle est convenablement résolue, pourra permettre de rendre plus pragmatiques les connaissances acquises par l’apprenant ; lui aussi désormais au centre de sa formation. L’enseignement de genre magistral, pour dire celui qui met seul au centre l’enseignement, étant relégué à l’ère contemporaine au second plan. La création des lycées agricoles marquant déjà la volonté des pouvoirs publics à rendre effective cette approche ; des mesures assez colossales se doivent aussi d’être mise à contribution pour assurer la réussite de l’opération ; entre autres, le recrutement des enseignements qualifiés ; la création et l’équipement des laboratoires d’expérimentation dans ces lycées, le suivi parfait des apprenant dans leurs branches respectives... etc.
Quant aux autres piliers notamment le bilinguisme, le multiculturalisme et le vivre vivre-ensemble qui ont emmené le gouvernement à mettre sur pieds une commission nationale, celle de la promotion de ces valeurs sus-citées ; il devrait être observé en milieu scolaire une application stricte des concepts ; le cadre scolaire étant le lieu par excellence du brassage culturel ; les élèves ainsi que les enseignants viennent d’horizons divers et sont plus apte chacun dans l’une ou l’autre des langues officielles pour la promotion du bilinguisme et même des langues nationales pour apporter le plein sens au multiculturalisme et le vivre-ensemble si chers à la patrie.
Les travaux de la séance se sont déroulés jusqu’en fin d’après-midi dans une ambiance conviviale ; occasion pour le patron des enseignements secondaires de la Menoua de formuler des recommandations à l’endroit de ses sujets leur invitant à plus de communication et de collaboration pour assurer une année scolaire auréolée de succès dans l’ensemble du territoire départemental.
J K T
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