La pose de la première pierre du projet à été effectuée en grande pompe le 10 Décembre 2020 par le ministre des travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi. Près de deux ans plus tard, les résultats restent attendus.

Le projet qui concerne 14 villes du pays, notamment la ville de Dschang n'est toujours pas sorti de terre.

 Financé par un partenariat public-privé à hauteur des milliards de francs, les péages routiers automatiques qui avaient été présentés par le gouvernement comme solution idoine pour améliorer les recettes routières semblent  aujourd'hui être un «éléphant blanc» pour emprunter à l'expression du docteur et économiste Louis Marie Kakdeu.

Celui ci déclarait le 14 Janvier 2020 sur les antennes de Dash Infos soit quatre jours après la pose de la première pierre du projet que;

« Tout ceci me semble être un autre éléphant blanc. Je ne dis pas que l’idée du péage est mauvais parce que l’Etat a besoin des recettes de cette structure. Le problème est le modèle que l’on utilise, on va construire le péage de Mbankomo sur un tronçon qui ne va pas être forcément utilisé c’est du gaspillage, et il faudra plus tard en faire un autre sur l’autoroute en construction. On utilise un modèle économique désuet ».

Il est difficile aujourd'hui de dire avec exactitude quel est le taux de réalisation des travaux.

Il faut rappeler des maquettes de projets similaires ont déjà plusieurs fois été présentées sa au public sans jamais être réalisées. C'est par exemple le cas du projet du lac municipal de Yaoundé toujours en attente, tous comme la route Babadjou- Bamenda.

Cyrille De Fopossi pour le Journal Citoyen MenouActu