Santchou : Des filles nues sur les réseaux sociaux

  • Ajouter le 27/03/17
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  • Rédigé Par MenouActu    


Scandale sexuel à la plaine des, des jeunes filles victimes obligées de fuir la ville


Elles sont prises de panique, rattrapées par les frasques comportementales d’un ex-amant. En l’espace d’une semaine, près d’une dizaine de filles, adolescentes et scolarisées, ont fui la localité de Santchou. On cite nommément des jeunes, qui fréquentent des établissements secondaires. Elles esquivent le regard inquisiteur des voisins qui les poursuit depuis qu’un scandale sexuel a éclaté et que des révélations sont faites sur les antécédents du principal mis en cause.

Dans la soirée du vendredi, 17 mars 2017, André Manga, qui approche la quarantaine, plus connu sous le pseudonyme de Magnan en raison de son passage dans Eléphants, l’équipe de football locale, a été interpellé par les gendarmes, après une partie de foot avec les vétérans. La famille de M.Y., élève en classe de 2nde au lycée bilingue de Santchou, se plaint de la publication des images compromettantes de leur fille, après une scène de jalousie.

Les premiers éléments de l’enquête prouvent qu’André Manga n’est pas à son coup d’essai. Convoquées à titre de témoin ou de victime, les filles ressortent de la brigade avec des nouvelles qui scandalisent. « Le bonhomme, avec la complicité d’un adolescent de 19 ans, en fuite, filmait la plupart de ses proies, grâce à une caméra cachée dans le placard de la maison de son frère aîné, située au quartier Mandzoko », apprend-t-on. Depuis que les enquêtes sont ouvertes, c’est la panique générale. On cite pèle mêle des noms, mais certaines filles affirment ne pas le connaître physiquement. Une mère et ses deux filles sont sur la sellette, coupables de s’être partagées le bonhomme, qui les aurait filmées.

 Alors que des rumeurs sur des négociations télé financées depuis l’Europe pour sa libération s’amplifient, les langues se délient. On accuse André Manga d’avoir ainsi fait du chantage à des générations entières de lycéennes qu’il prenait en otage par le biais d’images pornographiques et qui ne pouvaient s’émanciper qu’après l’obtention du baccalauréat. Sa compagne n’est pas en reste. « Il avait l’habitude de filmer sa femme », témoigne un de ses camarades d’enfance. Pour d’autres, il userait de pratiques mystiques. Et pour couronner le tout, des langues lui prêtent une sérologie douteuse.



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