«Les élèves et étudiants continueront à payer les anciens tarifs», déclarait Luc Magloire Mbarga Atangana. C'est à croire que le ministre des transports postera derrière chaque conducteur inter-urbain des contrôleurs de prix pour le respect de cette

 nouvelle mesure.

La rencontre entre le ministre du commerce et les syndicats de transport inter urbain a abouti à la mise sur pied de nouvelles grilles tarifaires tel qu'a laissé entendre le ministre. «Le plafond qui a été retenu pour le taxi c'est 300fcfa pour la journée et 350fca pour le ramassage de nuit».

À côté de cette mesure, le ministre rappelle que élèves étudiants et personne à mobilité réduite payeront les anciens tarifs. Si cette mesure se présente comme un soulagement pour cette catégorie de personnes, plusieurs sont curieux de savoir comment elle sera appliquée ou plus précisément respectée.

Faire régner l'ordre dans l'anarchie

  Il faut dire qu'au regard du passé, le ministre des transports dispose de très peu d'arguments et moyens pour faire respecter cette mesure. La bonne question à se poser à ce propos est celle de savoir: ces spécificités liées à ces catégories étaient-elles déjà respectées par le passé ?

Nul ne peut contester l'existence d'une multitude de syndicats dans le secteur du transport. Mais au regard de l'anarchie qui y règne, une anarchie matérialisée par des lois  que chacun taille à sa mesure, comment identifier le transporteur qui ne respectera pas les nouvelles mesures ? En outre, comment le transporteur fait pour différencier le simple client de l'étudiant par exemple ?

Ces mesures tout comme celles qui l'accompagnent, notamment les 14 frs adoptés pour le prix du Km pour les personnes ayant atteint la majorité, 9frs pour les enfants de 11 à 21 ans s'apparentent à des décisions de contentement. La preuve, plusieurs conducteurs urbains et Inter-urbains approchés déclarent n'avoir pas attendu cette nouvelle tarification ministérielle pour augmenter les prix à leur guise.

Cyrille De Fopossi pour le journal citoyen MenouActu