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- Rédigé Par MenouActu Suivre @MenouActu
- Mis a jour 24/02/23 à 19:56
Espérer vivre sans poussière à Dschang c'est comme penser Douala sans ses moustiques. De ville universitaire à ville poussière, Dschang la belle croupie depuis des mois sous le poids d'une laideur chaotique.
Les autorités communales dans le confort des nouveaux locaux municipaux sont très peu au fait de la situation.
En observant les habitants de Dschang en ce mois de février, on a l'impression qu'une nouvelle vague de covid-19 frappe la ville, que non. Masque facial, voile, lunettes, casquettes, même le bitume est ici envahi par une nappe de poussière. C'est un brouillard jaunâtre, épais, permanent et constant qui se lève du sol en direction des narines, des yeux et des oreilles. Les plantes de pieds jusqu'au genoux prennent dès lors une teinte rougeâtre.
À Dschang, les vêtements et souliers sont journaliers, et le blanc est proscrit.
Dans les domiciles, il faut nettoyer la vaisselle plusieurs fois, bien conserver les documents, au risque de les voir colonisés par dame poussière. Aucun recoin de la ville n'est épargné par cet envahisseur sans frontière.
L'inexistence des routes
La ville de Dschang est traversée par la nationale numéro trois. Le reste du tronçon routier est fait de routes communales en terre.
Mingmetoo, Ntsinfem,Tsinkop tous les quartiers autour de la commune, rallient le centre ville via des routes poussiéreuses.
Les funérailles
Les funérailles participent aussi à cette inondation de poussière que subie la ville de Dschang. Les multiples déplacements des véhicules et des personnes que provoquent ces cérémonies funéraires, augmentent le niveau de poussière qui se lève du sol.
Les autorités communales se montrent jusque là très peu volontaires pour apporter des solutions pérennes à ce problème qui passe de manière primordiale par l'aménagement de ces routes poussiéreuses .
Cyrille De Fopossi pour le journal citoyen Menouactu